«Je me permets de revenir sur l’article du 23 septembre intitulé «Partager et s’entraider entre voisins». Il y a, dans ce projet-là, une part belle donnée à la cohabitation, à l’entraide et au partage. Vu de l’extérieur et à grand renfort d’explications données par un pasteur et un travailleur social, le projet paraît intéressant. Après réflexion, il l’est beaucoup moins.

Si l’on compte, au minimum, 350 fr. par pièce, louées dans un village comme Cheiry (sans grandes commodités), cela coûte 1050 fr. par mois pour un 3 pièces. Il faut ajouter à cela les heures passées en conciergerie (corvée 12 jours environ par année); le temps consacré à organiser ou à participer aux réunions mensuelles (avec pique-nique canadien à l’appui); les rencontres spontanées où on se donne des coups de main (heures de travail); la garde des enfants (à rajouter pour ceux qui n’en ont pas); les frais accessoires à la charge du locataire et autres…

Je vous laisse le soin de compter le prix du loyer en fonction de tous ces paramètres, surtout pour les couples sans enfants. Pour faire bonne mesure, on nous parle du projet en commun de «la cage à lapins» que les enfants adorent…

De plus, il n’est jamais fait mention dans l’article de l’aspect «écologique» de cette cohabitation. Pour avoir vu, lu mais non approuvé un contrat de bail de cette association Smala, je peux affirmer qu’il s’agit à mon avis, comme dirait Macron, de «poudre de Perlimpinpin».

Carole Chobaz,

Montagny-la-Ville