Il y a peu en février, les températures ont avoisiné 14 °C. Bien qu’agréable, cette douceur printanière précoce nous rappelle que le canton est déjà impacté par les signaux du climat: stations de moyenne montagne à la peine, atteinte à la santé de la population ou risque accru d’îlots de chaleur dans les villes. Les préoccupations sont particulièrement fortes en zones alpines et préalpines, mais sont aussi bien marquées en plaine.

Suivant l’Accord de Paris ratifié en 2017, la Suisse renforce ses mesures pour réduire ses émissions. La ville de Fribourg s’inscrit avec force dans cette volonté de neutralité carbone à laquelle elle doit encore activement répondre dans l’agriculture et dans ses infrastructures de ville: frein à la bétonisation, végétalisation des espaces publics, systèmes de refroidissement des bâtiments, chaussées claires, coordination des modes de transports doux par secteurs ou création de corridors urbains de ventilation en ville.

L’intérêt général prime et les attentes sont à la hauteur de l’enjeu; il nous concerne toutes et tous et mérite qu’on le résolve avec audace autant que pragmatisme. A travers les 115 mesures du Plan Climat cantonal, cette stratégie d’un aménagement adapté sera gagnante.

Avec ses retombées environnementales et économiques, l’investissement reviendra aux habitants en termes de qualité de vie et d’emplois, et aux entreprises locales dans les secteurs d’activité de la construction, de l’énergie et de la mobilité.

Valérie Kohler, candidate

au Conseil général

PDC-Le Centre, Fribourg