Les restaurateurs, les commerçants, les entrepreneurs fribourgeois n’en peuvent plus des mesures liberticides du Conseil fédéral. En détruisant leur outil de travail, elles leur enlèvent le pain de la bouche et font fi de leur sacrifice pour tenir à flot leur activité qui est pourtant essentielle pour rendre une ville comme Fribourg vivante et attrayante.

Au lieu de lutter de toutes ses forces contre ces décisions iniques, le Conseil communal, insidieusement, profite de cette crise pour imposer des pistes cyclables et continuer à supprimer des places de parc. En dix ans, plus de 500 places ont été supprimées du domaine public!

Pour que l’économie redémarre, la demande doit être stimulée. La commune, dans le prolongement de l’opération initiée par l’Etat, pourrait proposer des bons à des tarifs préférentiels pour les restaurants et commerces de notre ville. Lausanne et Genève offrent une telle aide à la consommation qui rencontre un très grand succès. Leurs habitants ont à cœur de préserver le tissu économique de leur ville. Personne ne veut d’un centre-ville déserté le week-end tel qu’il en existe dans les villes américaines.

Penser au jour d’après, c’est aussi développer des conditions attrayantes pour attirer de nouvelles entreprises et créer des emplois pour les habitants de notre commune. L’action actuelle de la délégation au développement économique est un emplâtre sur une jambe de bois! Des entrepreneurs nous ont rapporté leur déception face aux réponses reçues lorsqu’il s’agissait, par exemple, d’obtenir un soutien pour trouver des locaux adaptés à leur activité.

Andrey Nazheskin, candidat

UDC au Conseil général

de Fribourg, Bourguillon