Des bus bondés au Lac-Noir
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La situation est chronique, mais dans le contexte actuel, la surpopulation dans les bus TPF qui vont au Lac-Noir le week-end suscite mon incompréhension.
Samedi matin, le temps s’annonce dégagé, la neige abondante. Les bus qui amènent les très nombreux promeneurs, skieurs, lugeurs et raquetteurs au Lac-Noir sont bondés à toutes les cadences entre au moins 9 et 11 heures.
Aux dires des habitués, c’est toujours comme cela, et personne ne comprend pourquoi les TPF n’augmentent pas leurs capacités. Au retour, le bus qui quitte le Lac-Noir à 15 h compte au moins 25 personnes débout. Nous sommes serrés comme des sardines, avec une aération presque inexistante et une distanciation sociale impossible. A l’heure où le virus devient plus contagieux, est-il bien raisonnable de laisser des centaines de personnes s’entasser dans des bus aux capacités notoirement insuffisantes? La question mérite une réponse, indépendamment de l’ouverture ou non des remontées mécaniques, car le site attire un public très large et des nombreuses familles sans voiture.
Susana Jourdan,
Fribourg