La Liberté

Des bus qui ne s’arrêtent pas

Publié le 20.11.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Nous avons pu lire dans La Liberté du 9 novembre: «Transports: l’arrêt jamais très loin. Près de la moitié de la population suisse dispose d’un arrêt de transport en commun à moins de 250 mètres. Huit personnes sur dix vivent à moins de 500 m du prochain arrêt.»

Voici deux exemples de chez nous particulièrement négatifs. Premièrement l’EMS de Jeuss, situé à la lisière d’une forêt à près d’un kilomètre du village, n’est pas desservi par les TPF. Les 50 pensionnaires, le personnel et les visiteurs ont un arrêt de bus à 900 m. La gare la plus proche est à Cressier, à près de 2 km. Inutile de rappeler qu’il s’agit non pas d’athlètes, mais dans la plupart des cas de personnes âgées et souvent handicapées.

Deuxième exemple: le village de Burg, situé au-dessus de Morat. L’arrêt le plus proche 700 m plus bas, à Morat. Une belle descente pour aller prendre le bus et quelle montée pour rentrer chez soi! Alors qu’un arrêt ne prendrait que 30 secondes. Les TPF veulent probablement maintenir nos seniors en pleine forme et favoriser ainsi les transports en commun.

On peut se demander à quoi servent les beaux bus s’ils ne s’arrêtent pas où les passagers en auraient besoin. Et à quoi servent nos politiciens, nos soi-disant représentants du peuple, et quels intérêts ils défendent, à part les leurs, bien entendu.

Samuel Spack, Morat

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