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Des histoires qui s’accrochent

A Bâle et à Berne, trois expositions montrent de l’art au destin chamboulé par le nazisme. Et offrent un éclairage sur cette période

Zandvoort Strandcafé de Max Beckmann, 1934. © Kunstmuseum Bern, Legs Cornelius Gurlitt
Zandvoort Strandcafé de Max Beckmann, 1934. © Kunstmuseum Bern, Legs Cornelius Gurlitt
La Montagne Sainte-Victoire de Paul Cézanne, 1897. © Kunstmuseum Bern, Legs Cornelius Gurlitt
La Montagne Sainte-Victoire de Paul Cézanne, 1897. © Kunstmuseum Bern, Legs Cornelius Gurlitt
Schweres Schweben de Wassily Kandinsky, 1924. © Kunstmuseum Bern, Legs Cornelius Gurlitt
Schweres Schweben de Wassily Kandinsky, 1924. © Kunstmuseum Bern, Legs Cornelius Gurlitt

Tamara Bongard

Publié le 19.11.2022

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Musées » Les ingrédients de ces trois expositions présentées respectivement aux Kunstmuseum de Berne et de Bâle sont les mêmes: des œuvres d’art au destin bouleversé par le nazisme et des liens avec la Suisse. Mais chaque accrochage parle d’une situation et d’un point de vue complètement différents. Mis ensemble, ils permettent de balayer un spectre de questions essentielles. Avec une constante: en admirant ces tableaux, ces dessins, ces gravures, le visiteur ne pourra pas oublier les tragédies qu’ils portent en eux.

Avant de commencer les visites, il faudra se familiariser avec quelques notions – le Kunstmuseum de Bâle fournit d’ailleurs un glossaire. «L’art spolié» qualifie les œuvres confisquées aux victimes du national-socialisme (le changement de propriétaire a eu lieu entre 1933 et 1945). La Suisse, qu

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