S’il y a un sujet qui fait parler de lui depuis de longues années déjà, c’est bien celui de l’écologie et de la sauvegarde de notre planète. Chacun, à son propre niveau, est à même de faire des gestes en faveur de notre Terre. Que ce soit le choix de se déplacer à vélo plutôt qu’en voiture, de fabriquer ses propres produits de nettoyage uniquement avec des produits naturels de base ou de consommer local et de saison, et j’en passe.

En regardant autour de moi, je constatai ces derniers mois avec bonheur que toujours plus de personnes, de tous les âges, fréquentent des magasins en vrac, achètent des produits locaux, bio. Mais alors quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque ma fille cadette, assistante socio-éducative dans une structure d’accueil préscolaire du canton, me rapporta, le dernier jour avant la fermeture pour les vacances de Pâques, des grappes de raisins en provenance d’Inde et des minicarottes du Danemark.

De bien entendu, je salue le fait que l’on remette aux collaborateurs des aliments périssables dans le but d’éviter le gaspillage. En revanche, qu’apprend-on à nos petits bouts de chou? Que le raisin pousse au printemps? Apprenons-leur plutôt qu’avec des fruits de saison, certes peu nombreux en période d’hiver, on peut préparer des compotes, des gâteaux, des cakes et j’en passe.

Mais je vous l’accorde, il est plus facile de se rendre dans une grande surface et d’acheter des fruits en provenance du bout du monde que de retrousser ses manches et confectionner des quatre heures qui sentent bon la pomme cannelle!

Véronique Lesquereux,

Fétigny