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Des pauvres au rancart

L’historienne Christel Gumy explique comment on est arrivé à interner des gens n’ayant commis aucun délit

Un groupe de «vieux colons» aux Etablissements de Bellechasse, vers 1926. © Pénitencier cantonal de Bellechasse
Un groupe de «vieux colons» aux Etablissements de Bellechasse, vers 1926. © Pénitencier cantonal de Bellechasse

Philippe Castella

Publié le 20.05.2019

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Commission d’experts » L’internement administratif de dizaines de milliers personnes s’étalant sur plus d’un siècle constitue l’une des pages sombres de l’histoire suisse. Alors que les victimes encore vivantes sont en train d’être indemnisées, une commission indépendante d’experts tente de faire la lumière sur des pratiques que d’aucuns préféreraient oublier. Quatre volumes de travaux ont été publiés ce lundi, cinq autres suivront d’ici l’été. Historienne et directrice de recherche au sein de cette commission, Christel Gumy explique comment on en est arrivé à enfermer des personnes qui n’avaient commis aucun délit et quelles catégories étaient particulièrement visées. Interview.

On apprend que 60’000 personnes ont ét&e

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