Des pistes à suivre pour l’AVS
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La Suisse a mal à son AVS. Selon nos édiles, ce qui prétériterait l’équilibre des caisses AVS serait principalement le nombre de retraités en augmentation par rapport aux actifs. On veut bien le croire. Cependant, lorsque notre pays comptait six millions et demi d’habitants, ces «vieux» étaient recensés et de braves cotisants.
Aujourd’hui, bien qu’on dénombre deux millions d’habitants de plus, il serait bien de prendre en compte d’autres facteurs qui fragilisent l’équilibre financier de l’AVS. Par exemple la venue de plateformes d’outre-Atlantique, qui, en contournant les lois, échappent aux cotisations sociales. L’arrivée de migrants à l’âge de 35-40 ans, à qui il manque quinze à vingt ans de cotisations (cf. TJ de la RTS du 20.12.2019).
En ces temps de pandémie, on voit dans notre pays plusieurs milliers de personnes sortir du bois pour se rendre à la «soupe populaire». La plupart de ces personnes, en temps normal, sont employées au noir par des gens aisés sans scrupules, payées au lance-pierre et pour lesquelles il n’est versé aucune cotisation AVS. Ces lacunes mises bout à bout sont les fossoyeuses de la pérennité des caisses AVS.
Au vu des éléments évoqués, le système actuel de cotisations semble faillir et nos élus montrent peu d’empressement à remédier à ces déficiences. Pour renforcer la prévoyance vieillesse, il ne serait pas démesuré de prélever 2% de TVA pour pallier ces manquements. Ainsi par cet impôt à la consommation, même les employeurs indélicats passeraient à la caisse.
Ne l’oublions pas, les retraités sont aussi un rouage non négligeable de notre économie.
Henri Brunisholz,
Oberried