La Liberté

Dimanche sans voiture ni avion

Publié le 05.10.2019

Temps de lecture estimé : 1 minute

Au moment du choc pétrolier des années 1970, les autorités suisses avaient décrété cette mesure: des dimanches sans voitures. Il est temps de la remettre au goût du jour à raison, au début, d’un dimanche par mois. La mesure est d’application simple et peu coûteuse. Les expériences faites dans les années 1970 ont fourni l’expérience de sa possible mise en œuvre.

Outre le fait d’agir sur la production de CO2, l’interdiction des voitures permettra à chacun d’expérimenter le nouveau mode de vie imposé par la nécessaire réduction des émissions de CO2. Des améliorations dans notre quotidien et de nouveaux comportements peuvent en découler. Ainsi plutôt que de rencontrer notre voisin à Zurich, Saint-Gall, Londres ou Barcelone, nous pourrons échanger avec lui en ville ou au village.

Comme dans les années 1970, des idées ingénieuses apparaîtront pour développer le tourisme et les loisirs locaux. Quoi de plus naturel que d’interdire également le ciel aux avions? Comme les automobilistes, les voyageurs et les voyagistes sauront s’organiser en conséquence.

Pour le reste, les déplacements en transports publics seront favorisés avec des tarifs réduits sur les billets de train et de bus locaux. Il sera loisible à chacun d’occuper les routes avec son vélo, son cheval ou tout autre moyen de transport bucolique.

Instaurer des taxes pour lutter contre le réchauffement climatique est insuffisant à mon avis pour générer des nouveaux comportements. Le gouvernement doit passer de la parole aux actes sans nécessairement s’attaquer au porte-monnaie des contribuables.

Xavier Favre, Bulle

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