En Suisse, la danse n’est généralement pas incluse comme discipline obligatoire dans les écoles primaires. Plusieurs raisons expliquent cela, dont principalement la tradition académique (axée sur les mathématiques, les sciences, les langues et l’histoire), le manque d’enseignants qualifiés et de temps à disposition dans la grille scolaire déjà chargée. C’est ainsi que les activités artistiques comme la danse peuvent être perçues comme secondaires ou optionnelles. N’oublions pas que l’éducation est ici une compétence cantonale, ce qui entraîne certaines nuances d’un canton à l’autre.

En revanche, certains pays ont intégré la danse dans leurs programmes scolaires de manière plus systématique. Elle y est reconnue pour ses nombreux bénéfices en Finlande, en Norvège, en Australie, au Royaume-Uni ainsi qu’en Ukraine. Dans ce dernier pays, les arts, y compris la danse, sont fortement valorisés. Il existe de nombreuses écoles spécialisées où les enfants peuvent recevoir une formation professionnelle en danse dès leur plus jeune âge, des techniques de base jusqu’aux performances avancées.

A l’évidence, il y a bien des avantages à inscrire cette discipline dans le cursus scolaire, tant dans le développement des élèves (condition physique, coordination, flexibilité) que de l’expression (créativité artistique), des compétences sociales (danses en groupe) et du bien-être émotionnel (forme de thérapie contre le stress). On le voit, intégrer la danse dans les écoles primaires suisses pourrait à mon avis enrichir le développement global des élèves, tout en apportant une dimension artistique et physique à leur éducation.