Du «slow pèlerinage» à Jérusalem
Les Sœurs bénédictines proposent un havre de paix dans la frénésie du tourisme en Terre sainte
Anne Françoise Weber, Jérusalem
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Retraite » A l’heure où Israël rouvre ses frontières, les religieuses du monastère des Sœurs bénédictines de Notre-Dame du Calvaire, à Jérusalem, veulent offrir une alternative à la rapidité du «tourisme de pèlerinage». Notamment en organisant des temps de prière ou de contemplation pour les fidèles qui se rendent sur les lieux saints.
«Nous avons un trésor dans notre vie monastique. Mais comment le transmettre aux jeunes qui, aujourd’hui, ont beaucoup de mal à s’arrêter?» interpelle la prieure Sœur Marie, d’origine franco-suisse, architecte de formation arrivée à Jérusalem il y a deux ans. Avec Sœur Marie-Bénédicte, Française qui vit dans la Ville sainte depuis plus de 20 ans, elle voudrait partager la richesse de leur monastère avec des personn