Durabilité: de la parole aux actes
Paul Dembinski
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Opinion
En novembre dernier, à Glasgow, lors de la journée que la COP26 avait consacrée à la finance, Mark Carney, l’envoyé spécial de l’ONU pour la finance et l’action climatique, avait fait une annonce retentissante: 500 entreprises financières privées avec un bilan cumulé de 130 trillions de dollars ont exprimé – disait-il – leur accord avec les objectifs climatiques de la COP25 de Paris de 2019.
A la vue de l’énormité du montant, on serait tenté de penser que Mark Carney a trouvé le moyen de financer la transition climatique une fois pour toutes. Or, le financement de la durabilité passe certes par des déclarations, mais il doit aboutir au financement des investissements massifs dans l’économie réelle. Et c’est précisément là que le bât blesse: trois difficultés doivent être surmontées.
La première consiste à faire nettement la différence entre ce qui est financement de projet d’investissements réels des entreprises, et ce qui relève de la gestion d’actifs. Pour finan