Abus de temporaires dénoncé
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Travail » Unia a dénoncé hier le recours massif à des travailleurs temporaires sur les chantiers genevois. Ces ouvriers représentent parfois la majorité des troupes. Le syndicat demande au monde politique d’agir pour ramener la proportion de temporaires à 10%.
Les travailleurs temporaires sont les esclaves des temps modernes, a déclaré devant la presse José Sebastiao, secrétaire syndical auprès d’Unia. Ils sont payés au minimum prévu par la convention collective de travail, peuvent être renvoyés du jour au lendemain s’ils protestent et doivent montrer une flexibilité sans faille. Actuellement, aucun règlement ou loi ne fixe de limite à l’engagement de travailleurs temporaires. «Ce n’est pas illégal, mais c’est immoral», souligne Dominique Deillon, responsable chez Unia. ats