Bol d’air pour l’AVS
Le premier pilier sera renfloué via les impôts, mais subit la baisse des rendements et les taux négatifs
Yves Genier
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Retraites » Le vote sur la Réforme fiscale et le financement de l’AVS (RFFA) du 2 mai dernier a rééquilibré les comptes du premier pilier. Mais ce répit n’est que transitoire. Malgré une fortune voisine de 35 milliards de francs, l’assurance-vieillesse et survivants ne parvient que difficilement à générer des rendements suffisants pour combler le trou. Pourquoi? Les réponses de Manuel Leuthold, président de Compenswiss, le fonds de compensation de l’AVS, de l’AI et de l’APG, à Genève.
Vous gérez la fortune du peuple. Or ce dernier possède un autre trésor, les réserves d’or de la Banque nationale suisse (BNS). Qu’est-ce qui vous différencie?
Manuel Leuthold: Nos missions sont complètement différentes. La nôtre est de permettre de verser des