Emplois sous pression
Les banques et l’industrie liée à l’automobile réduisent, parfois massivement, leurs effectifs
Yves Genier
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Travail » C’est un paradoxe: cela fait des années et des années que le chômage n’a pas été aussi bas dans les pays développés. Rien qu’en Suisse, il est descendu à 2,5% en décembre selon le Seco (4,5% selon l’OCDE, qui applique des critères harmonisés au niveau international). Pourtant, surtout au niveau européen, deux secteurs d’activité suppriment des emplois par dizaines de milliers: la banque et l’industrie automobile, les deux activités les plus affectées par les changements structurels apportés par l’innovation technologique. Avec des conséquences, en Suisse aussi, qui vont se prolonger en 2020.
Dans notre pays, ce sont les banques qui sentent le vent du boulet le plus fort. Ce début janvier, UBS annonçait la suppression de 500 emplois dans sa division de gestion de fortune dans le monde.