Fiscalité: Ecran de fumée sur les taxes des automobiles
De nouvelles règles relancent le débat sur l’impôt des véhicules, à l’heure où une voiture neuve vendue sur cinq en Suisse est électrique.
Gilles Labarthe
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Le trafic est responsable d’environ un quart des émissions annuelles de CO2 sur sol helvétique. Quant au parc automobile, il a doublé en 40 ans, atteignant plus de 4,8 millions de véhicules de tourisme en 2023. Pire, des enquêtes récentes de médias montrent que les Suisses achètent des voitures toujours plus grandes et toujours plus lourdes. Comment parer au plus pressé?
Le spécialiste en évaluation environnementale des véhicules auprès de l'Association transports et environnement (ATE) Luca Maillard plaide pour appliquer le principe du pollueur-payeur, en pénalisant les plus gros émetteurs. Il convient aussi de favoriser le passage aux électriques légères.
«La taxation des automobiles devrait donc se baser sur trois critères principaux: le type de motorisation, la consommation et le poids des véhicules», précise Luca Maillard. Avant d’ajouter que «leur taux de remplissage pourrait aussi servir de facteur déterminant».
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