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Incertitudes dans l’horlogerie

Publié le 10.07.2020

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Suisse » Les suppressions d’emplois se sont succédé par centaines dans le secteur.

Les suppressions d’emplois se chiffrent à plusieurs centaines dans l’horlogerie suisse depuis la mi-mars. «Il est très difficile de savoir si les licenciements vont se poursuivre ou s’arrêter», selon François Matile, un expert du domaine.

Les annonces de suppressions d’emplois se sont succédé ces dernières semaines chez les marques horlogères comme Greubel Forsey ou chez Corum, selon le syndicat Unia. Les sous-traitants ont aussi réduit la voilure, comme Gilbert Petit-Jean, actif dans l’assemblage de mouvements mécaniques, aux Brenets (NE) qui a annoncé le 10 juin 30 licenciements.

«Les situations sont très contrastées d’une entreprise à l’autre. Certaines ont toujours du travail, y compris de toutes petites sociétés, et d’autres n’ont pas vendu une seule pièce depuis deux mois», a déclaré à Keystone-ATS François Matile, secrétaire général de la Convention patronale horlogère.

Doit-on s’attendre à une nouvelle vague d’annonces de suppressions d’emplois? «Ce qui va rester déterminant est la demande mondiale», a précisé François Matile.

Lors du semi-confinement, près de 400 entreprises sur les 550 qui sont conventionnées, ont bénéficié de la mesure de réduction de l’horaire de travail (RHT). Au total, 40 000 personnes ont été touchées.

«Actuellement, il reste encore environ 30 000 personnes en RHT mais les situations peuvent être différentes. Certaines entreprises sont à l’arrêt complet et d’autres ne le sont qu’en partie. Au sein d’une même entité, il peut y avoir des différences. ats

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