L’avenir en sous-sol
Après les échecs de Bâle et de Saint-Gall, au tour de Genève de miser sur l’énergie géothermique
Rachel Richterich
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Energie » On a étudié le terrain, la composition du sol, les roches qui le constituent, identifié ses failles, mais aussi mesuré les risques sismiques. Cette prospection aura pris trois ans aux géologues mandatés par l’Etat de Genève pour le projet GEothermie 2020. On va maintenant pouvoir forer, pour voir si les sous-sols du canton permettront d’extraire suffisamment de chaleur pour chauffer des quartiers entiers. C’est ce qu’ont indiqué hier les autorités et les services industriels (SIG) du canton devant la presse réunie à Satigny, à quelque 650 mètres du chantier où gronde déjà la foreuse, une sorte de perceuse géante munie de mèches de grand diamètre et à rallonge, prête à creuser le premier puits.
Cette distance correspond d’ailleurs à sa profondeur. Devisé