L’hésitation de la Banque nationale
Avec la baisse du franc et le retour de la croissance, la BNS doit dire si elle met fin aux taux d’intérêt négatifs
Yves Genier
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Politique monétaire » L’heure de la grande hésitation a sonné à la Banque nationale suisse. L’affaiblissement du franc face à l’euro depuis l’été dernier et la reprise économique en Europe lui donnent une nouvelle marge de manœuvre. Va-t-elle en profiter pour donner le signal d’une fin prochaine des taux d’intérêt négatifs, qui plombent l’économie suisse depuis plus de trois ans? Ou, au contraire, ne rien faire, en affirmant une nouvelle fois que «le franc est surévalué» par rapport aux autres monnaies, notamment l’euro?
Ce choix, c’est ce jeudi matin qu’elle doit l’annoncer, au terme de l’«examen de la situation économique» auquel elle se livre tous les trois mois. Par communiqué, elle doit indiquer ce qu’elle entend faire de son taux d’i