L’or à nouveau très recherché
Le prix du kilo prend l’ascenseur, et pas seulement parce qu’il semble être une valeur sûre
Yves Genier
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Métaux précieux » C’est ce que l’on appelle une belle envolée. Fin septembre dernier, un kilo d’or valait 36 900 francs. Aujourd’hui, il atteint 42 337 francs. Les acheteurs qui ont eu le nez creux peuvent donc empocher une plus-value de 14,7% en quatre mois, alors que ceux qui ont laissé leur épargne dormir sur un compte voient les maigres intérêts avalés par les frais bancaires, et les amateurs de placements boursiers ont même vu la valeur de leurs actions s’éroder.
Longtemps les raisons de cette envolée sont restées obscures. Les bijoutiers n’ont pas notoirement vendu plus de colliers ni de bagues. Les entreprises n’ont pas davantage vu leurs besoins s’accroître. Pas davantage que les banques commerciales. Alors, qui est responsable?
Un bond de 74%Les responsables sont les banques centrales, ces institutions d&rsquo