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La fourrure suisse peine à s’imposer

Alors que le Conseil fédéral maintient l’importation des fourrures, reportage dans une tannerie suisse

Le renard roux reste une activité marginale pour la tannerie dirigée par Marc Neuenschwander. © S. Hochstrasser
Le renard roux reste une activité marginale pour la tannerie dirigée par Marc Neuenschwander. © S. Hochstrasser
La fourrure suisse peine à s’imposer
La fourrure suisse peine à s’imposer

Sandrine Hochstrasser

Publié le 24.05.2018

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Oberdiessbach »   L’odeur est âcre, les effluves carnés. Le bruit des machines est assourdissant. Des centaines de peaux de mouton sont nettoyées, assouplies, tannées, essorées, puis empilées. Dans cet antre de molleton ovin, les poils drus et roux des goupils sont rares. Cachés dans un coin, quelques dizaines de canidés sont suspendus par le museau, munis d’une étiquette «renard suisse, issu de la chasse». «Nous en tannons moins d’un millier par année», souligne Marc Neuenschwander, l’un des fils aux commandes de la société éponyme à Oberdiessbach. Le goupil reste un commerce marginal pour l’entreprise bernoise fondée il y a plus de 150 ans.

Même constat à l’échelle du pays. A peine 8500 peaux de renard ont été produites en Suisse en 2015, note le Conseil féd&

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