La limite des affaires avec la Russie
Nestlé est sous pression pour lever le camp. Mais d’autres semblent mieux passer entre les gouttes
Yves Genier
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Guerre en Ukraine » La pression se fait maximale sur les entreprises actives aussi bien en Russie qu’en Ukraine. Habituées à résister aux assauts d’une multitude d’organisations de consommateurs, d’actionnaires, d’activistes, d’Etats, les multinationales ont moins souvent été confrontées à la situation de gouvernements en guerre, et encore moins lorsque les parties sont les plus grandes puissances nucléaires engagées dans un violent combat au niveau économique. La multinationale veveysanne Nestlé, du fait de sa taille et de sa visibilité, se trouve propulsée en première ligne.
Lors de son intervention par vidéo prononcée samedi dernier face à quelque 5000 manifestants rassemblés sur la place fédérale à Berne ainsi qu’au président de la Confédération Ignazio Ca