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Le difficile sevrage du gaz russe pour les entreprises suisses

A Bâle ou à Fribourg, les entreprises basculent vers le mazout ou misent sur des énergies plus propres

Les sites de production de Cremo disposent de brûleurs bicombustibles permettant de basculer vers le mazout: une option qui n’est de loin pas la règle dans les entreprises suisses. © Aldo Ellena-archives
Les sites de production de Cremo disposent de brûleurs bicombustibles permettant de basculer vers le mazout: une option qui n’est de loin pas la règle dans les entreprises suisses. © Aldo Ellena-archives

Gilles Labarthe

Publié le 04.08.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Electricité » Une rupture de l’approvisionnement en gaz aurait un fort impact en Suisse, surtout pour les secteurs les plus consommateurs (chimie, agrochimie, pharmaceutique…). Bien avant que le Conseil fédéral annonce fin juin un plan de bataille pour éviter une pénurie de gaz et assurer la stabilité de l’activité économique, de nombreuses entreprises tentent de s’affranchir de leur dépendance à cette énergie fossile devenue une arme stratégique entre les mains de Vladimir Poutine. Mais il faut du temps et des investissements nécessaires à des transformations technologiques pour changer un processus de fabrication.

A Bâle, Syngenta a amorcé le basculement dès le début de la crise. «Des actions po

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