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Le franc suisse entre chêne et roseau

Les Suisses vénèrent leur monnaie, parangon de la stabilité. Un livre synthétise un destin peu commun

Pierre-André Sieber

Publié le 28.11.2018

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Monnaie » Le franc suisse et son temple, la Banque nationale suisse (BNS), comptent parmi les institutions les plus solides au monde. Mais parfois la solidité confine à la rigidité dont s’accommode mal l’industrie d’exportation et la fragilise. Dans Le franc suisse, la fragilité d’une monnaie forte, Yves Genier, journaliste à La Liberté, remet en perspective le rôle joué par ces deux piliers de la stabilité monétaire et financière. Interview.

Le titre en forme d’oxymore de votre ouvrage traduit-il le défi qu’ont su relever le franc suisse et son gardien la BNS?

Yves Genier: Oui. La souveraineté de cette monnaie et la réalité économique qui veut que la Suisse soit extrêmement intégrée au reste du monde constituent deux paramètres qui peuvent s’opposer. F

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