La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Le prix élevé de la liberté de la presse

Gotham City, lettre d’information judiciaire, remporte la plupart de ses combats, mais cela coûte cher

L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos avec, derrière lui, sa fille Isabelle en 2012. Un des proches de l’ex-homme fort de l’Angola a tenté de faire taire Gotham City, qui révélait ses démêlés judiciaires. Keystone
L’ancien président angolais José Eduardo dos Santos avec, derrière lui, sa fille Isabelle en 2012. Un des proches de l’ex-homme fort de l’Angola a tenté de faire taire Gotham City, qui révélait ses démêlés judiciaires. Keystone

Yves Genier

Publié le 02.03.2021

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Média » Où finit le droit d’informer, où commence le respect de la sphère privée? Pour Gotham City, lettre d’information financière basée à Lausanne, spécialisée dans la publication hebdomadaire sur internet d’articles sur des affaires de criminalité en col blanc, cette question a un prix: celui que lui coûtent les procédures qu’engagent devant les tribunaux des individus qui ne veulent pas que leur nom et leurs propres démêlés judiciaires soient publiés dans ce média. Or, ce combat menace l’équilibre financier de Gotham City et, par là, sa capacité à publier des informations parfois très sensibles.

La publication fondée en 2017 «a fait l’objet de cinq requêtes de mesures superprovisionnelles en 2020, un record», a-t-elle écrit sur son site in

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11