Le Québec, autre paradis de l’offshore
Montréal abrite une myriade de sociétés-écrans. Certaines d’entre elles ont un pied en Suisse
Gilles Labarthe/DATASDe retour du Québec
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Montréal » A la fois majestueux et austère, le siège du Ministère des finances du Québec domine le quartier historique de la ville homonyme. Le bâtiment a fière allure, mais il flotte à l’intérieur comme un vent de panique. En cause: l’évasion fiscale.
Sur place, ONG et partis d’opposition se demandent s’il ne faudrait pas inscrire le Québec comme paradis de l’offshore. Certes, le Canada a conclu avec la Suisse et d’autres pays un accord d’échange automatique de renseignements en matière fiscale. Il a aussi instauré un système avantageux de déclaration volontaire, mais aucune institution ne s’est attaquée aux pièces maîtresses de ces jeux de cache-cache: les fausses succursales et les sociétés-écrans.
Face cachée de MontréalCentre &eacu