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Le retrait de Kering va peser lourd

Après l’annonce de la suppression de 400 postes au Tessin, d’autres départs sont à craindre

Andrée-Marie Dussault, Locarno

Publié le 24.05.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Délocalisation » Après l’annonce par le Groupe Kering mercredi de transférer, d’ici à 2022, 400 emplois tessinois – sur 800 – en Italie, la consternation règne. La direction du groupe aurait expliqué à ses employés et aux syndicats que ce retrait est motivé par des questions d’organisation. Or, il fait suite à une enquête du Ministère public de Milan contre le groupe français et sa marque phare Gucci pour évasion fiscale de 14,5 milliards d’euros.

Celle-ci a conclu le 9 mai dernier un accord avec le fisc italien prévoyant un versement record par la multinationale de 1,25 milliard d’euros. Selon l’accusation, Kering a utilisé sa société suisse Luxury Goods International (LGI) pour payer ses impôts en Suisse où la fiscalité est plus avantageuse, plutôt qu’en l’Italie, où elle menait ses principales activités.

Pressions italiennes

Même si la quasi-totalité des employés concernés sont des frontaliers italiens, Giovanni Scolari du syndicat chrétien OCST ne cache pas sa préoc

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