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Les «vautours» fondent sur Bayer

Depuis le rachat de Monsanto et du glyphosate, un démantèlement du géant allemand n’est pas exclu

Prêt à fondre sur sa proie, l’investisseur Paul Elliott Singer garde un œil sur Bayer. © Keystone-archives
Prêt à fondre sur sa proie, l’investisseur Paul Elliott Singer garde un œil sur Bayer. © Keystone-archives

Thomas Schnee, Berlin

Publié le 09.07.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Agrochimie » Le conglomérat Bayer, spécialisé dans la pharmacie et l’agrochimie, est-il promis à un prochain démantèlement? Le naufrage moral et juridique du groupe allemand se poursuit après son rachat en 2018 de Monsanto, dont le produit phare, le glyphosate (désherbant), est la cible d’une polémique sur d’éventuels effets cancérigènes. Plusieurs événements récents donnent des indices pas très rassurants sur l’avenir de la multinationale allemande, qui emploie 118 000 personnes.

Acharnement

L’information la plus marquante est sans doute, à la fin juin, une annonce du fonds d’investissement Elliott Management qui dévoilait avoir acquis environ 2% du capital de Bayer. Sans dévoiler clairement ses intentions, le président du fonds, Paul Elliott Singer, estimait dans un communiqué que «le bas cours actuel de l’action de Bayer ne reflétait pas la valeur significative des différentes unités d’affaires, non plus que le potentiel de création de valeur d’au moins 30 milliards d’euro

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