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Marché du travail: Des hausses de salaires jusqu’à 4% pour surmonter la crise du pouvoir d’achat

Possible, important et mérité. Travail.Suisse ne manque pas d’arguments pour relever les salaires l’an prochain. Le ralentissement de l’inflation change la donne, selon des milieux patronaux.

Dans l’hôtellerie et la restauration, le salaire minimum est fixé à 3666 francs par mois. © Keystone
Dans l’hôtellerie et la restauration, le salaire minimum est fixé à 3666 francs par mois. © Keystone

Maude Bonvin

Publié le 19.08.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Une situation «inadmissible» pour les employés de ce pays. Travail.Suisse a dénoncé ce lundi l’effritement du pouvoir d’achat des travailleurs, lançant dans la foulée la ronde des revendications salariales pour 2025. «Les salaires réels baissent depuis trois ans et se trouvent au niveau de 2014», déplore Thomas Bauer, responsable de la politique économique auprès de la faîtière syndicale. Et de réclamer des hausses allant jusqu’à 4% en fonction du secteur d’activité.

Travail.Suisse rappelle que l’augmentation des primes-maladie et des loyers ronge le pouvoir d’achat des salariés. L’organisation syndicale évalue qu’une famille de quatre personnes, avec un revenu mensuel de 4900 francs, dispose de 3460 francs de moins en 2024 par rapport à 2014. En élevant le salaire à 8000 francs pour cette même famille, la perte se chiffre à 3402 francs. Au seul titre de la santé, Comparis table sur une hausse des primes-maladie de 6% l’an prochain.

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