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Mettre fin au harcèlement

Publié le 22.06.2019

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OIT » L’Organisation internationale du travail (OIT) s’est dotée, hier, d’un outil clé contre le harcèlement au travail.

La communauté internationale s’est dotée depuis Genève d’un instrument contre le harcèlement au travail, moins de deux ans après l’affaire Weinstein. Cette convention de l’OIT, adoptée hier, s’appliquera aussi aux e-mails et entre le domicile et le lieu de travail.

Preuve du symbole mondial du nouvel outil, les représentants des gouvernements, des employeurs et des syndicats qui ont porté les négociations se sont étreints de longues secondes avant même le vote. «Moment historique», a estimé le président de la Conférence internationale du travail, le secrétaire d’Etat suisse Jean-Jacques Elmiger.

La convention a été adoptée par le vote des délégués tripartites des 187 pays membres de l’Organisation internationale du travail (OIT), dont la Suisse, au terme de deux ans de discussions dont tous les acteurs s’accordent à dire qu’elles ont été difficiles. Ce nouvel accord doit entrer en vigueur un an après la formalisation des deux premières ratifications par des pays. Il appelle les membres à sanctionner toute attitude violente ou de harcèlement dans des bureaux ou déplacements professionnels mais aussi dans les toilettes ou dans un logement mis à disposition par l’employeur. Il s’applique aussi bien au public qu’au privé, à l’économie formelle qu’informelle.

Les Etats devront garantir un accès à la justice et à des mécanismes d’arbitrage, de même qu’à la possibilité pour les victimes de démissionner avec indemnités ou d’être réintégrées. ATS

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