Muscler sa retraite
Face à la baisse des rentes des 1er et 2e piliers, toujours plus de cotisants se tournent vers le 3e
Yves Genier
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Prévoyance » C’est un petit bulletin rose, arrivé dans votre boîte aux lettres aux côtés de tant d’autres. Mais celui-ci sonne autrement, presque comme une douce chanson, celle de la retraite future. Il émane de votre banque (ou de votre assurance) et vous invite à verser quelques milliers de francs sur votre compte de troisième pilier d’ici au 31 décembre pour pouvoir déduire ce montant de vos impôts.
Arrivant en même temps que les arriérés d’impôts et les primes annuelles de l’assurance-maladie, l’appel du troisième pilier a n’est pas toujours honoré à la hauteur du montant maximal fiscalement déductible (6826 francs en 2019 pour un salarié ou un indépendant cotisant au 2e pilier). Mais il rallie de plus en plus d’adeptes. Non pas que les gens aient, dans l’ensemble, plus de moyens disponibles. Mais il apparaît pour beaucoup de gens comme la dernière possibilité, face à la stagnation des rentes de l’AVS et à la baisse continue de celles du 2e pilier, de muscler sa future r