Offensive sur le bœuf
La Suisse est pressée de négocier un accord de libre-échange avec des pays d’Amérique du Sud
Sandrine Hochstrasser
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Elevage » Filets, contre-filets, rumstecks: l’aloyau fait saliver les carnivores. Si la Suisse élève assez de bœufs pour satisfaire sa consommation nationale (quasiment), elle manque de ces pièces de choix, à cuire en quelques secondes, prisées des consommateurs pressés.
Elle importe plus de 5000 tonnes d’aloyaux chaque année, notamment des pays du Mercosur («marché commun du Sud»), l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Mais ces derniers veulent avoir un meilleur accès à nos étals. Obtenir des faveurs dans un marché helvétique ultraréglementé.
Pression européenneLe bras de fer se joue en ce moment. La Suisse négocie, avec les autres pays de l’AELE (l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège) un accord de libre-échange avec le Mercosur.