Pièges de la reconnaissance faciale
San Francisco met des limites à l’usage d’une technologie dont chacun dispose sur son smartphone
Yves Genier
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Sphère privée » Fini, l’usage de la reconnaissance faciale dans les vidéos de surveillance de San Francisco. Le Conseil de la métropole californienne, capitale mondiale des technologies numériques du fait de sa proximité avec la Silicon Valley, a interdit mardi soir son usage à des fins sécuritaires. En clair, la police et les agences de sécurité travaillant pour les autorités devront s’en passer. Une décision saluée par les organisations de défense des libertés civiques, qui estimaient, à l’instar de l’American Civil Liberties Union, que «l’usage de ces technologies est incompatible avec une démocratie saine et que les résidents méritent d’être entendus en matière de surveillance high-tech».
Cette interdiction est aussi un signe de défiance de la cité californienne envers une technologie biométrique qui équipe désormais les téléphones portables. Grâce à elle, l’utilisateur de tout smartphone peut, grâce à la reconnaissance de son visage par son appareil, accéder à l’ensembl