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QoQa veut le travail de nuit

Publié le 04.07.2020

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Vente en ligne » La plateforme fait appel à l’interdiction d’employer du personnel de nuit et le week-end.

La société de vente en ligne QoQa, qui emploie des collaborateurs durant la nuit et le week-end, va faire appel contre l’interdiction du travail de nuit. Fin mai dernier, elle avait été déboutée par le Tribunal administratif fédéral, qui confirmait ainsi le refus du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) d’accorder une autorisation pour ces périodes. C’est désormais au Tribunal fédéral de trancher.

L’information a été révélée hier matin sur les ondes de la RTS par l’avocat de QoQa Maxime Chollet et son directeur Pascal Meyer. «La question est: est-ce que des sociétés actives dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent, de manière mesurée et à certaines conditions, travailler la nuit et le dimanche?» a expliqué l’avocat.

De son côté, M. Meyer qualifie d’«aberration» la décision du Seco. «On demande juste une rallonge de 30 minutes, qu’on nous refuse, alors que d’autres grandes entreprises obtiennent des dérogations beaucoup plus importantes.»

En mai 2019, QoQa Service SA, à Bussigny (VD), a demandé au Seco de confirmer qu’elle n’était pas soumise à l’interdiction du travail de nuit et dominical. Dans le cas contraire, la société créée en 2005 demandait qu’une autorisation lui soit délivrée.

QoQa, qui met en ligne chaque jour des produits à prix cassé pour une durée de 24 heures, expliquait qu’un collaborateur était mobilisé entre minuit et minuit trente du lundi au vendredi. Cet employé devait répondre aux questions et commentaires des internautes et s’assurer de la publication correcte des offres du jour. ATS

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