Réponse monétaire à limiter
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BCE » La Banque centrale européenne (BCE) devra se limiter à gérer les effets économiques de la pandémie, a déclaré hier un membre de son directoire. Celui-ci a observé qu’un fossé semble se creuser sur l’ampleur de la réponse à apporter au coronavirus.
En lançant en mars dernier un programme d’urgence via des rachats de dettes sur le marché pour contrer les effets économiques de la pandémie, la BCE a pu s’affranchir de «contraintes auto-imposées» et valant sur d’autres programmes de rachats plus anciens, «compte tenu de (la) menace exceptionnelle» du moment, explique Yves Mersch, siégeant au directoire, dans une interview avec l’agence Bloomberg.
Ce dispositif désigné par l’acronyme PEPP et désormais lourd de 1350 milliards d’euros devra être «temporaire», déclare-t-il.
Ces propos contrastent avec ceux d’un autre membre de l’organe exécutif de la BCE, l’Italien Fabio Panetta, qui estimait mardi que les «risques d’une réaction excessive (en termes de) politique (monétaire) sont beaucoup plus faibles que les risques d’une politique trop lente ou trop timide pour réagir» face aux «pires scénarios» pouvant se matérialiser. ats