Riyad a montré son talon d’Achille
La destruction d’installations pétrolières en Arabie saoudite a entraîné une flambée des prix. Explications
Christophe Alix
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Pétrole » A première vue, les chiffres ont de quoi donner des sueurs froides aux marchés et justifier la poussée de fièvre de plus de 10% des cours du pétrole à l’ouverture des places financières, lundi. En une seule attaque, d’une ampleur jamais vue sur deux sites de transformation de brut, c’est la moitié du potentiel de production de l’Arabie saoudite qui a été anéantie. Soit 5,7 millions de barils par jour, représentant 5% du volume extrait toutes les vingt-quatre heures à l’échelle de la planète. Sur le papier, il s’agit du plus violent de tous les chocs pétroliers, avec une contraction momentanée de l’offre inédite dans l’histoire. Après un recul cet été lié aux inquiétudes sur un retournement mondial de la conjoncture, le brut a ainsi retrouvé son ni