UBS prisonnière du cycle économique
La grande banque réalise un bénéfice de 5 milliards de francs mais est freinée par la conjoncture
Yves Genier
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Résultats » «Je ne suis pas immortel et il faudra bien un jour que quelqu’un assume ma succession», a avoué hier matin Sergio Ermotti, directeur général d’UBS. Mais à l’heure de dévoiler les résultats annuels de la grande banque, le patron a d’abord dû rassurer sur son maintien à la tête: «Tout changement prendra des années», a-t-il expliqué pendant la conférence de présentation des chiffres 2018.
Pourquoi ce besoin de rassurer? D’une part parce que la nouvelle de la recherche d’un successeur a fuité pendant les fêtes de fin d’année, suscitant les doutes quant à la volonté du Tessinois de demeurer à son poste. De l’autre, parce que les résultats de l’an dernier ont fortement déçu les spécialistes et les marchés financier