Une ruche qui ne bourdonne plus
Toujours ouvert, l’aéroport de Cointrin est pratiquement à l’arrêt depuis la mi-mars, avec à peine une dizaine de vols et quelques centaines de passagers par jour. Voyage dans un monde du vide
Yves Genier
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Reportage » Une impression de vide. Et de silence. Presque un sentiment de malaise de découvrir ce lieu habituellement bourdonnant et surpeuplé réduit à l’état de ville fantôme. Il existe un aéroport qui ressemble à cette description à Chypre dans la zone tampon séparant la partie grecque de la partie turque de l’île. Mais là, nous sommes dans un lieu familier des Romands, synonyme de voyages d’affaires ou d’études, de week-ends et de vacances: Cointrin.
En cette veille de Pâques, l’aéroport international de Genève devrait bourdonner d’activité. Mais depuis le 17 mars, la vie s’est pratiquement envolée. Et depuis lors, c’est le désert, ou presque. L’aéroport reste ouvert, en parfait état de marche, mais avec des équipes fortem