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Une ruche qui ne bourdonne plus

Toujours ouvert, l’aéroport de Cointrin est pratiquement à l’arrêt depuis la mi-mars, avec à peine une dizaine de vols et quelques centaines de passagers par jour. Voyage dans un monde du vide

Tant sur le parking que sur le tarmac de l’aéroport de Cointrin, c’est le calme plat. Au lieu des 40'000 à 60'000 passagers par jour enregistrés l’an dernier à pareille époque, il n’y a plus que 300 à 500 passagers qui transitent encore par l’aéroport de Genève, pour 20 à 30 mouvements d’avions par jour. © Alain Wicht
Tant sur le parking que sur le tarmac de l’aéroport de Cointrin, c’est le calme plat. Au lieu des 40'000 à 60'000 passagers par jour enregistrés l’an dernier à pareille époque, il n’y a plus que 300 à 500 passagers qui transitent encore par l’aéroport de Genève, pour 20 à 30 mouvements d’avions par jour. © Alain Wicht

Yves Genier

Publié le 07.04.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Reportage » Une impression de vide. Et de silence. Presque un sentiment de malaise de découvrir ce lieu habituellement bourdonnant et surpeuplé réduit à l’état de ville fantôme. Il existe un aéroport qui ressemble à cette description à Chypre dans la zone tampon séparant la partie grecque de la partie turque de l’île. Mais là, nous sommes dans un lieu familier des Romands, synonyme de voyages d’affaires ou d’études, de week-ends et de vacances: Cointrin.

En cette veille de Pâques, l’aéroport international de Genève devrait bourdonner d’activité. Mais depuis le 17 mars, la vie s’est pratiquement envolée. Et depuis lors, c’est le désert, ou presque. L’aéroport reste ouvert, en parfait état de marche, mais avec des équipes fortem

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