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Vitol menace Public Eye de poursuites

Publié le 18.11.2017

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Paradise Papers »   Vitol somme l’ONG Public Eye de retirer ses accusations dans le cadre des Paradise Papers et se réserve le droit d’engager une action en justice. Le groupe de négoce pétrolier, dont le siège est à Genève, lui reproche des déclarations «inexactes et diffamatoires». Ces déclarations violent les droits de Vitol selon la loi suisse, a indiqué hier le groupe pétrolier dans un communiqué. Des avocats agissant pour le compte de la société ont écrit à Public Eye pour lui demander de retirer ses accusations.

Selon une analyse de Public Eye, Vitol aurait concédé en 2015 un prêt de 25 millions de dollars (environ 24,5 millions de francs) à Seven Energy, une société dans laquelle l’homme d’affaires nigérian Kola Aluko détenait des parts. Ce dernier aurait signé pour Seven Energy le contrat de prêts conclu avec le groupe pétrolier.

Or, la justice présume que les sociétés de M. Aluko servaient de porte-monnaie à l’ancienne ministre nigériane du Pétrole Diezani Alison-Madueke, relève Public Eye. En échange de son prêt, le géant genevois aurait obtenu le droit de commercialiser l’essentiel du pétrole de Seven Energy. «Vitol ne pouvait ignorer les soupçons qui pesaient déjà sur la réussite fulgurante de Kola Aluko, dénoncée par le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria un an auparavant», écrit encore Public Eye. ats

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