Éditorial

Ainsi donc, Roger Federer participera encore, la semaine prochaine à Londres, à la Laver Cup, exhibition qu’il a créée avec son agent Tony Godsick, avant de se retirer. Définitivement. Car si, raquette en main, l’homme a prouvé être capable de tous les prodiges, il ne peut y avoir de come-back à 41, 42 ou 43 ans. Sans doute avait-il choisi de mettre un terme à sa carrière autrement que sur une jambe et son seul genou gauche, le droit, opéré, réopéré et réopéré encore, n’ayant pas recouvré l’entier de ses facultés. Sans doute aurait-il préféré faire ses adieux à Bâle, la ville qui l’a vu grandir et s’imposer à dix reprises, à l’enseigne des Swiss Indoors. Mais Londres a ceci de symbolique que c’est dans la capitale anglaise que le jo