Editorial: Le licenciement du directeur du CO de La Tour-de-Trême est le symptôme d’un malaise profond
Suite aux dernières déclarations de Sylvie Bonvin-Sansonnens sur la collaboration avec Frédéric Ducrest, François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté, se prononce.
François Mauron
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Fribourg a mal à son école. Le licenciement abrupt de Frédéric Ducrest, directeur du Cycle d’orientation de La Tour-de-Trême depuis 20 ans, est le symptôme d’un malaise profond. Il donne l’impression que la Direction de la formation et des affaires culturelles (DFAC) a voulu couper une tête qui dépasse et se débarrasser une fois pour toutes d’un gêneur n’hésitant pas à remettre en cause publiquement la doxa pédagogique, par exemple en faisant part de ses préoccupations sur l’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire, qui deviennent selon lui «négligeables» dans l’enseignement du français. Sylvie Bonvin-Sansonnens, responsable de la DFAC, a beau se réfugier derrière des arguments de procédure et évoquer un simple conflit de management, elle ne parvient pas à dissiper ce s