Le parc éolien de la Sonnaz a fait des remous au sein de la commune dans laquelle je vis et à juste titre. Le projet, selon les plans auxquels nous avons eu accès, était de raser une forêt entière ou presque, pour y implanter des éoliennes, si le lieu s’était avéré propice. En bonne écolo que je suis, j’ai donc voté non (La Liberté du 13 mars).

En effet, je reste sans voix devant une société qui, pour continuer à consommer à outrance, est prête à nous faire avaler la pilule de l’éolien. On est proche d’une forme de greenwashing puisque les éoliennes sont tout sauf écologiques. Pour en implanter, il faut couler des milliers de litres de béton dans le sol, raser la flore, faire fuir la faune.

Là on touche le fond: troquer de l’oxygène contre de l’électricité, il fallait oser. Car c’est ce que certains sont prêts à faire en planifiant de raser des forêts pour y implanter de la ferraille. Je n’ai pas découvert que la Terre était ronde, mais malgré ça j’ose affirmer que si on compare l’oxygène à l’électricité, un des deux me paraît plus nécessaire que l’autre.

Candy Rapaz, Wallenried