Le mot de la fin

Mario a commencé au bas de l’échelle et est aujourd’hui chef de chantier. Au travail, c’est une sacrée bonne pioche! Et si je vous parle de lui, c’est pour l’avoir croisé récemment devant la gare. Il était beau comme un camion et faisait le pied de grue.

Ciao Mario, comment ça va? Il a répondu: «Nickel!» Que faisait-il là? Sans tourner autour du pot, il s’est mis à table: Mario attendait celle dont il était tombé fou amoureux. «C’est notre premier rendez-vous et donc un jour à marquer d’une pierre blanche», m’a-t-il raconté, avec la candeur de celui qui s’apprête à essuyer les plâtres.

Voulez la meilleure? Eh bien, hier en ville, j’ai croisé à nouveau notre homme. Alors ce premier rendez-vous, Mario, comment ça s’est passé? «Mal», a-t-il soupiré. Lui qui vit toujours pied au plancher, voire à fond la caisse, il semblait au bout du rouleau. Et n’a pas été long à vendre la mèche...

Sa première soirée avec sa belle, merci. Déjà, ça s’est gâté au rest