La Liberté

«En ville, c’est simple, il y a trop de monde»

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«En ville, c’est simple, il y a trop de monde»
Publié le 12.12.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Dis-moi tout!

Sandrine Terreaux

22 ans, étudiante en ergothérapie

«Pour moi, ville ou campagne, c’est égal. L’importance c’est de pouvoir dormir le matin. J’habite actuellement à Genève le temps d’un stage. Je peux me lever à 7 h 30 et me rendre à mon travail à pied. Un luxe que je n’avais pas connu depuis l’école primaire. Le problème de la campagne, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à y faire. Shopping, cinéma: il faut toujours se déplacer. Sortir le soir est plus cher en ville, mais clairement plus sympa. Si on n’apprécie pas la musique d’un bar, il suffit de se rendre au prochain trois mètres plus loin. Les fêtes de jeunesse sont au contraire isolées et nous condamnent à y rester, même si l’ambiance n’est pas au rendez-vous. S’il y avait moins de bruit en ville, ce serait parfait. A chaque fois que je reviens d’un week-end à la campagne, je dois à nouveau m’habituer à ce vacarme. Sans parler des dangers de la circulation! C’est pour ces raisons que j’élèverais plutôt une famille dans un village.»

 


Damien Papaux

16 ans, apprenti menuisier

«Vivre ailleurs qu’à la campagne? Sans façon. En ville, c’est simple, il y a trop de monde. J’ai l’impression que les gens sont stressés et prennent moins le temps de faire les choses. Dans un village, l’ambiance est plus amicale. Le cadre est aussi plus agréable. Je ne comprends vraiment pas le plaisir qu’ont certaines personnes à se balader en ville. A part pour les cours professionnels, je ne m’y rends que très rarement. Le manque de transports publics ne me dérange absolument pas. A vrai dire, je préfère me déplacer en scooter, et cela même en hiver. Si je n’avais pas d’autre choix, je pourrais tout au plus supporter une ville de la taille de Romont. C’est davantage un gros village qu’une véritable cité. Je chercherai d’abord un logement dans une petite commune, sans pour autant tomber dans l’autre extrême en termes de taille. Habiter dans un bled où trois maisons se courent après n’est pas non plus mon rêve.»

 


Jennifer Ferreira

21 ans, étudiante en biomédical

«Adolescente, j’aurais aimé vivre en ville pour sortir plus souvent. Avec le recul, je me dis qu’une enfance à la campagne fut préférable. A la ville, tout est plus facile d’accès, il est plus facile pour un ado de mal tourner. Désormais, c’est le côté pratique de Fribourg qui m’attire. J’habite un petit village, où passe de temps en temps un bus en direction de la gare la plus proche. Le simple fait de boire un verre après les cours est difficile à organiser. Il faut toujours avoir un œil sur les horaires de train, éviter de louper le dernier, et s’assurer ensuite que quelqu’un puisse venir me chercher à la gare. Conduire est souvent ma seule solution. Les citadins, eux, n’ont pas toutes ces contraintes. J’envie leur liberté. J’apprécie cependant la beauté de la campagne. J’adore la photographie et la nature m’inspire davantage que l’environnement urbain. Je ne me verrais pas habiter dans une mégapole loin de toute verdure.» Propos recueillis par Justine Fleury

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