L’implantation de parcs industriels éoliens est un échec dans notre canton et, en règle générale, dans notre pays. La raison est à rechercher dans l’incompatibilité de cette technologie avec les conditions de vent et d’espace, mais et surtout dans la volonté citoyenne de ne pas mettre en péril son environnement et sa qualité de vie.

Mme Sommaruga, conseillère fédérale, veut faire accélérer les choses en menaçant grandement les droits acquis. Ce serait tout d’abord un manque de respect envers les habitants de ce pays et ensuite la preuve évidente d’un échec de la politique éolienne vendue par certains de nos élues et élus ainsi que des producteurs d’électricité. Mesdames et Messieurs les politiciens, ce n’est pas sans raison que toutes les assemblées communales des communes concernées, où la chose a été soumise au vote, se sont prononcées massivement contre la construction de tels parcs industriels sur leurs territoires respectifs.

Snober leur capacité d’analyser la situation et de défendre leurs intérêts en bafouant leur décision serait une grave erreur politique. A cela, il faut ajouter la sourde oreille que fait notre Conseil d’Etat à un avis de droit très complet et précis, obligeant les communes à faire appel au Tribunal fédéral.

Contourner le problème en changeant les règles du jeu afin de ne pas reconnaître que l’on s’est trompé, faire fi de l’avis des assemblées communales consultées (révision du plan directeur cantonal), passer comme chat sur braise sur un avis de droit, c’est se moquer du peuple et tourner le dos à notre démocratie.

A défaut d’être entendu, il serait vraiment dommage de devoir monter le son.

Jacques Sottas, Villarlod