Je tiens à me positionner par rapport au petit essai littéraire de M. Clément, intitulé «Aux jeunes filles en fleurs». Tout est parti d’une histoire de soutien-gorge au Collège de Gambach. Je tiens à dire que je suis choquée. Non pas par cette publication, mais par les réactions «féministes».

En tant que femme et mère, si je donne ici mon avis, je ne serai pas traitée de violeuse en herbe ni de pédophile (des mots publiés sur les réseaux sociaux), puisque ce sont les hommes qui sont facilement assimilés à cela s’ils s’expriment sur le sujet. Et cela me paraît d’ailleurs malvenu. On bascule là dans l’injure la plus totale. Le ton et les mots du courrier de ce monsieur étaient mal adaptés mais la réaction engendrée par cela l’était plus encore.

Je tiens tout d’abord à dire que j’ai une enfant de 6 ans à la maison et que celle-ci me fait régulièrement des réflexions sur l’habillement léger des jeunes filles que l’on croise dans la rue. Elle se sent mal à l’aise par rapport à cela et me dit souvent qu’on voit trop certaines parties de leur corps. Je considère désormais certaines de ces tenues trop légères comme des attentats à la pudeur vis-à-vis de mes enfants!

Eh oui, j’ai le droit de m’exprimer sur le sujet sans me faire lyncher sur la place publique, il me semble. Est-ce que les mères dont les enfants et ados se plaignent de tenues de leurs camarades sont allées manifester devant le Collège de Gambach? Avons-nous rédigé des communiqués de presse pour expliquer notre malaise et celui de nos enfants? Non, nous avions juste le droit de nous taire.

Candy Rapaz,

Wallenried