Jamais les défis n’ont été aussi importants: le dérèglement climatique, le Covid-19, la lutte contre le CO2 avec l’abandon du chauffage à mazout et de la voiture à essence (programmé dès 2035 par l’Union européenne), la dépendance de l’Europe (recherche scientifique, approvisionnement en électricité et en aliments de base) et la cyberguerre (déstabilisation du pays et mise hors d’usage de ses installations vitales et stratégiques).

Ces domaines nous concernent tous. Sommes-nous soucieux d’accompagner nos autorités? Pas seulement avec le porte-monnaie, mais par un comportement différent de la manière actuelle de vivre. Je ne puis m’opposer aux changements.

La Suisse veut rester combative. Des jeunes voudraient aller plus vite, plus radicalement pour changer les acquis, tandis que les aînés réfléchissent deux fois avant de décider. Ne faut-il pas en démocratie ces deux attitudes pour trouver des solutions de solides compromis?

Dans la réflexion et la prise des décisions, pourquoi ne pas s’en référer également à l’Esprit du Très-Haut? Sa vision dépasse notre intelligence rationnelle. Dans l’intérêt du pays, la dynamique de cet Esprit a contribué dans le passé et jusqu’à la dernière guerre mondiale à des engagements courageux devant des situations difficiles, avec des hauts et des bas.

Aujourd’hui l’esprit de service pourrait aller plus loin que celui des seuls intérêts des affaires économiques et du privé. C’est le message mobilisateur du 1er Août depuis plus d’un siècle. Chaque fois que les Suisses ont fait preuve de volonté, de solidarité, et ont vu grand, au-delà de la facilité et du conformisme, la Suisse est sortie de son isolement et a suscité la confiance.

Jacky Brandt,

Bulle