2000 fêtards dansent aux heures de bureau
Fri-Son • Un samedi festif a mobilisé les foules de 8 à 17 heures pour mettre en lumière la situation délicate de la salle fribourgeoise. Reportage.
Pierre Gumy
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Les poussettes s’entassent derrière le distributeur de cigarettes et la formule «café croissant à trois francs» fait recette. Samedi matin, Fri-Son vit comme si la salle devait respecter les heures de bureau et ouvre déjà ses portes à 8 h pour fermer boutique à 17 h. Une formule surprenante qui pourrait, selon les responsables de la salle, devenir une réalité si le projet immobilier qui prévoit des logements pour étudiants sur la butte en face de l’entrée de Fri-Son devait voir le jour.
Ouvrir tôt, c’est aussi accueillir un public différent des habituels noctambules. Ajustant le casque protégeant les oreilles de sa jeune fille, Nicolas Sperisen, 37 ans, apprécie l’initiative de Fri-Son. «J’ai travaillé ici pendant six ans. Une journée comme celle-ci, plus détendue, permet de venir avec des enfant