Julien Sprunger: «Le sport, ça se méritait!»
«Oeufs de Dragons» • «La Liberté» passe en revue l’effectif des Dragons en mettant un coup de projecteur sur l’enfance des acteurs. La photo d’époque est fournie par le joueur ou l’entraîneur. Pour commencer cette série: Julien Sprunger.
Patricia Morand
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«Je passais mon temps dehors avec des copains ou des cousins. Nous organisions des tournois de foot ou de hockey, en hiver. J’ai très peu regardé la télévision ou joué aux jeux vidéo durant mon enfance.
Je n’aimais pas perdre et cela n’a pas trop changé. Nous étions toujours une vingtaine. J’avais 7 ou 8 ans et les plus grands 13 ou 14. Nous étions surtout contents de jouer ensemble. Nous le faisions partout, même à l’école dans la cour de récré. Si nous avions cinq minutes à disposition, nous sortions un ballon. Ce n’était pas plus important que l’école, mais plus intéressant. Il fallait tout de même que les notes suivent. Le sport, ça se méritait!
Il y a bien eu quelques bosses ou des bleus en raison d’un ballon perdu… Ce n’étaient que des petits bobos. L’un de nous rentrait à la maison en pleurant et revenait un peu plus tard.
Nous avons aussi joué au baseball ou au tennis. J’ai eu la chance d’habiter un quartier d’immeubles à Grolley.»
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Nom: Sprunger
Prénom: Julien
Poste: attaquant
Né le 4 janvier 1986
A Gottéron depuis toujours
A disputé: 538 matches de ligue A, play-off compris.